Je suis née à New-York et pour ce que je me souviens de mon enfance ce n’est vraiment pas la joie. L’on a dit pendant quelques années que j’étais traumatisée et que je ne retrouverais probablement jamais la parole (Vous savez, il arrive parfois que l’on devienne en quelque sort muet après un évènement majeur, ça m’est arrivé durant quelques mois lorsque j’étais gosse) Pourtant je me suis relevée, et j’ai toujours marché vers l’avant. Ma mère et mon père ont été tués alors que je n’avais que quatre ans. J’ai ensuite été séparée de mon frère et placée dans une famille d’accueil. Des gens agréables qui auraient pu vraiment faire de moi une bonne personne. Mais durant longtemps j’ai été obsédée par mon frère. Je voulais savoir ce qu’il était devenu, pourquoi il ne prenait pas contact avec moi et lorsque je suis parvenue à obtenir des informations à son sujet j’ai compris que je ne devais pas rester à la surface mais bien aller plus profondément… Je n’ai jamais recouvré mon frère, mais ce que j’ai eu ce sont bien des ennuis… Je suis forte, je l’ai toujours été. Mais maintenant ce n’est plus de la joie que je ressens à chaque fois que je suis près du but ou que je crois l’être. Mais bien un profond mépris, cet homme a gâché ma vie…

Moi, je ne suis pas payée pour penser mais bien pour me trémousser devant des pervers sexuels… Je suis douée, je le suis devenue avec le temps. Lorsque j’ai rejoins le Kartel c’était évidement pour retrouver mon frère. Mais lorsque j’ai voulu partir et que l’on a menacé de me faire éclater la cervelle, j’ai compris qu’il valait mieux trouver un autre moyen. Aujourd’hui, je suis une femme, mais je suis toujours aussi attirante malheureusement pour moi. Je suis loin de me douter que la solution et la source de tous mes problèmes se trouve plus près de moi qu’il ne l’a jamais été…