Durant toute ma vie, j'ai toujours obtenu ce que je voulais. Ayant des parents riches et quelque peu insouciants, il me suffisait de claquer des doigts pour obtenir ce que je voulais. Et aussi étonnant que cela puissa paraître, je n'en ai jamais profité. Bon d'accord peut-être beaucoup quand j'étais petite et que je voyais le jouet que je voulais en vitrine. Mais en grandissant, j'ai appris à canaliser mes envies et à murir en quelque sorte. J'ai appris quelles étaient les choses les plus importantes dans la vie et je ne claquais plus des doigts pour parvenir à mes fins. Mais il y a certainement une chose qu'on ne pouvait pas m'ôter. Ma détermination. C'est grâce à elle que j'en suis arrivée-là. Il y a cinq ans seulement, avec un ami de toujours, nous avons décidé de créer cette discothèque. Nous sommes fiers de ce qu'elle est devenue maintenant mais je crois que je le suis encore plus que lui. Car cette discothèque, c'est toute ma vie, toute ma fierté et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Peut-être trop sûrement.

Je connais Kartel. Tellement de clients en parlent à la discothèque, qu'il serait étonnant que je ne connaisse pas son existence. Je dois avouer que ce trafic me dégoute quelque peu. Venant d'un milieu riche, je n'ai jamais connu la misère et la débauche, c'est certainement pour cela que je suis si opposée à ce trafic. J'ai des valeurs et Kartel n'en fait pas parti.

Issu de parents riches et ayant à peu près eut tout ce que je voulais dans mon enfance, il n’est pas étonnant que j’ai tant réussi ma vie d’adulte… Je ne suis pas prétentieux mais plutôt réaliste : je possède une discothèque avec ma meilleure amie d’enfance et je dois avouer qu’elle marche d’enfer. C’était mon rêve depuis toujours et de l’avoir concrétisé avec Carolyne me rend si heureux… Je ne pouvais en espérer tant. Pourtant, je n’ai pas eus une enfance si parfait que ça, si on oublie le fait que rien ne me résistait… J’ai perdu mon père à l’âge de 14 ans et ce fut un événement qui m’a beaucoup chamboulé. J’ai du prendre soin de ma mère à qui il ne restait plus que moi. Si Carolyne n’avait pas été présente dans les moments difficiles que j’ai vécut, je pense que je me serais effondré. D’ailleurs, c’est elle la personnalité forte de notre duo… Je lui dois beaucoup et c’est aussi pour elle que je me donne à fond dans ce projet que l’on a monté ensemble. Parce que je sais que c’est le rêve de toute une vie pour elle.

Evidement que je connais l'existence du ce trafic puisque je suis gérant d'une discothèque et que mes clients sont très... bavards... Je cotoie même quelques clients qui sont très impliqué dans cette organisation. Je trouve ce trafic ignoble et j'espère que les forces de l'ordre mettront fin à tout ceci.

Je suis née à Rockwood, dans le Tennessee, plus précisément aux états unis, si vous voulez tout savoir. J’ai été élevée chez ma grand-mère. Ma mère et mon père m’ont proposée de partir vivre avec eux en Allemagne, car papa avait trouvé un travail mais moi, je ne voulais pas quitter mes amis et pourtant, je n’avais que six ans à l’époque. Déjà, j’étais quelqu’un de sociable et qui s’attachait facilement, plus tard, je me découvrirais une attirance pour la fête, l’alcool, même la drogue, mais avec modération. Je deviendrai si fêtarde qu’à l’âge de 17 ans, je quitterais le système scolaire, envieuse d’entrer dans le monde du travail. En même temps, soyons réaliste, ma grand-mère me nourrissait et me logeais, c’était déjà ça, elle n’allait en plus de ça endosser mes besoins devenus constant de faire la fête ? C’était mes sorties qui me revenaient le plus cher. Je postulais donc comme serveuse dans une discothèque. Je crois que Carolyne, la patronne m’embaucha dans un premier temps pour ma « belle gueule ». J’avais 17 ans à l’époque et je ne possédais pas encre d’expérience… Elle me prise à l’essai puis elle décida de me garder, visiblement, je faisais bien mon travail, d’ailleurs, j’avais de bons rapport avec ma patronne et puis les années passèrent et elle me proposa de monter d’un grade. Je devint alors Barmaid de cette même discothèque.

Un jour, j'ai entendu un client de la discothèque parler de ce fameux Kartel. Je ne connais pas son existence mais ma curiosité me pousse à me renseigner. Peut être ne vaut-il mieux pas que j'y fourre mon nez mais en même temps, je ne peux m'empêcher de vouloir tout savoir sur tout...

Je suis né à Vancouver en Colombie Britannique. J’y ai grandit auprès de ma mère, je suis fils unique et j’ai toujours été le seul homme à prendre soin d’elle puisque mon père était constamment absent. Lorsque nous parlons d’absence paternel, nous pensons souvent qu’il s’agit du travail… vous savez tous ces père qui prétexte qu’ils sont absent pour le bien de leur famille, pour rapporter de l’argent. Là aussi c’était le cas, ma mère, naïve et aveuglé par l’amour le croyait alors que moi, je savais qu’il mentait. Il était basent car il menait une double vie. Je le surpris plus d’une fois dans les bras d’une autre femme, tenant la main à une petite fille qu’il avait sens doute conçu dans notre dos à ma mère et moi. C’est acteur qu’il aurait du être dans la vie et non pas musicien. Je grandis donc auprès d’Alessandra, ma mère et j’arrêtais les études très tôt pour pouvoir subvenir à ses besoins car elle tomba malade très jeune. Elle avait le cancer du foie et c’est le comble, ayant toujours été contre l’alcool… Pire que ça, je cherchais du travail pour l’aider à arrondir les fins de mois et le seul job que je me sentis capable d’effectuer fut Barman… Je pousse aujourd’hui les jeunes et les moins jeunes à le consommation alors que ma mère est atteinte d’un cancer du foie mais je n’ai d’autre choix, après tout, il faut bien que nous vivions correctement elle et moi.

Je connais le Kartel. De réputation, bonne, mauvaise de la bouche de certain aussi. Je ne porte aucun commentaire à ce sujet, je n'ai pas envie d'en débattre. Qu'ils vivent leur vie, après tout, ces prostituées, si elles ont signés le contrat, c'est qu'elles en avaient besoin de cet argent... Non?

Je n’ai pas eu la vie aussi facile que Carolyne. En effet, elle a toujours été la favorite entre nous deux et malgré tout, je ne m’en suis jamais plein. J’ai toujours été en bon terme avec ma grande sœur et je suis fière de ce qu’elle est aujourd’hui devenue. Pendant toute mon enfance, je l’ai envié en silence, sans jamais le lui faire comprendre, aujourd’hui, je la remercie de ce qu’elle fait pour moi. Il faut savoir que j’ai quitté le domicile familial à l’âge de 17 ans et que j’ai effectué quelques petits boulots par-ci par-là avant de faire un appel à ma grande sœur. Je n’en pouvais plus de l’ambiance pesante qui régnait à la maison depuis qu’elle était partie et après avoir appris qu’elle avait monté sa propre discothèque, j’ai décidé d’apprendre le métier de DJ ; je me suis toujours passionné pour la musique et il faut avouer que j’ai un excellent niveau dans le domaine. Carolyne m’a embauché, sans trop se poser de questions. Elle a probablement compris, sans que je n’ai à le lui dire que si j’étais partie en mauvais terme de la maison, c’était un petit peu de sa faute, indirectement… C’est surement pour ça qu’elle souhaite me tendre la main et même si elle est particulièrement dure avec moi, je lui en suis très reconnaissant…

Je connais le Kartel mais je n'en fais attention... Du moins, pas pour l'instant! Lorsque j'apprendrait que la douce Donovan y est mêlée, je risque d'en tenir un petit peu plus compte...

Je peux parfois paraitre insupportable parce que je suis orgueilleux, audacieux et parfois, j‘ai tendance à regarder les gens de haut mais c’est typique du gosse de riche fils unique non ? Et bien oui, c’est ce que je suis et je dois avouer avoir été choyé et materner par ma douce mère. Mon père est à la tête d’une grande usine de voitures et il gagne tellement bien sa vie qu’il m’a fait part de la moitié de sa fortune lorsque j’ai atteint la majorité… Je suis donc très riche et il peut en étonner plus d’un que je ne sois aujourd’hui qu’un simple serveur dans une boite de nuit. En fait, je n’ai même pas besoin de travailler pour vivre mais j’ai fait un pari avec quelques potes à moi, je dois sortir avec ma patronne avant la fin de l’année et s’avère plus difficile que prévu. En plus de ça, je me suis attaché à une collègue de boulot, Manuella et bien que mon travail ne paye pas très bien, je l’aime beaucoup et je crois que je ne pourrais plus m’en passer…

Manuella m’a vaguement parlé du Kartel, elle-même, elle n’en sait pas grand-chose alors pensez-vous que moi je suis calé en la matière ? Non, je ne connais que de nom ce trafic et à vrai dire, ça me convient comme ça. Contrairement à elle, je ne suis pas curieux alors qu’ils vivent leurs vies, moi je ne veut pas en entendre parlé.

Je suis issue d’une famille très nombreuse puisque mes « parents » sont en vérité ma famille d’accueille et celle de tant d’autres orphelins. J’ai eus beaucoup de chance de tomber dans une famille si aimante. Je n’ai par conséquent jamais ressentis le manque de ma famille biologique et je n’ai jamais cherché à les rencontrer. Le fait d’être issue d’une famille nombreuse m’a beaucoup aidé dans la vie. J’irai même jusqu’à dire que si je n’avais pas eus mon passé, je ne serais probablement pas gérante d’un thalasso Club à l’heure actuelle… C’est parce que je suis autonome et débrouillarde que j’ai si bien réussi ma vie. J’ai été bien élevée et en ce jour, je suis enceinte et sur le point de me marier, même si mon futur époux, qui est chez de police ne m’en a pas encore fait la demande. On ne peut donc pas dire que j’ai eus un passé douloureux, même si le début du récit de ma vie le laisse penser.

Il est évident que je connais l’existence du Kartel… Mon compagnon qui est le chef de la police enquête sur ce répugnant trafic alors bien entendu, il m’en parle souvent, surtout que cette affaire le stresse particulièrement. .

Je suis née le 03 février 1976 à Hambourg, j’ai donc 33 ans. Ça ne se voit pas ? Arrêtez, vous me flattez… Bon, je dois vous faire une confidence. Depuis toute jeune, je suis de nature complexée. J’ai toujours été jolie, objectivement. Seulement voilà, je n’ai jamais voulu ouvrir les yeux. Mon père était quelqu’un de froid, de franc et de relativement mauvais ce qui fait qu’il m’a toujours rabaissée vis-à-vis des autres. Il possédait en contre partie un gros compte en banque ce qui m’a permis de piocher dans son argent pour me refaire grâce à la chirurgie esthétique. J’ai commencé par me refaire le nez. Puis je me suis laissée séduite par le résultat alors j’ai augmenté ma poitrine d’un bonnet. Cela ne m’a pas suffit, c’était comme une drogue pour moi ! J’ai donc décidé de me faire faire un nouveau sourire, de nouvelles lèvres. C’est lorsque je passais le cap de la trentaine que je me suis mise à paniquer. D’un côté, j’en étais à ma troisième opération, d’un autre côté, je me trouvais vieille et moche… Voilà ce qui me conduisit à effectuer ma quatrième et dernière opération : un lifting. Mon père fini par découvrir que depuis toutes ses années, je me servais tranquillement dans son compte en banque. Il me chercha longtemps puis je décidais de quitter l’Allemagne pour m’installer en Virginie. Je suis à présent employée en tant que masseuse dans un thalasso très appréciée et enfin, pour la première fois de ma vie, je me sens réellement bien dans ma peau, bien dans ma vie.

Le Kartel? Qu'est-ce? Je n'en ai pour le moment encore jamais entendu parlé mais les clientes parlent beaucoup... Il se peut que ma curiosité me joue des tours...

Je suis né en Californie. Je suis fils unique et issu d'une famille aisée... C'est probablement pour cette raison que je suis devenu ce que je suis aujourd'hui. C'est aussi pour cette raison que je me fait plus facilement des ennemi que des amis. C'est vrai, j'ai un mauvais caractère mais ça ne m'a pas empêcher de réussir dans ma vie... Preuve à l'appui, je suis un passionné qui est parvenu à ses fins... En effet, je suis gérant d'une boite de strip-tease et malgré mon jeune âge, je fais partie des plus grande fortune de la région... Je suis célibataire mais j'ai une réputation de tombeur. J'ai le plaisir sans les ennuis dirons-nous. Mon seul problme actuel est le Kartel... J'ai le sentiment que certaines de mes danseuses sont impliquées dans ce traffic... Je me trompe peut-être mais les rumeurs circulent et c'est très mauvais pour mes affaires.

Bien sûr que je connais l'existence de ce traffic... être à la tête d'une boite de strip-tease à beau être légal, contrairement au Kartel, Càllypso et moi ne sommes pas si différents... Je me méfie de ce traffic qui empiète selon moi un peu trop sur mon territoire et qui est susceptible de m'attirer des ennuis très rapidement...

Je n’ai jamais roulé sur l’or et mes parents non plus. C’est bien connu, lorsque l’on est issu d’un milieu modeste, il est difficile de remonter la pente et moi, je n’étais pas l’exemple même du garçon modèle, prêt à tout entreprendre pour réussir dans la vie… Résultat : à l’âge de 17 ans et demi seulement, j’arrêtais les cours pour commencer à dealer du cannabis avec mes amis… Je suis né dans une ville assez « chaude » et je vous assure que pour être respecté, lorsque l’on est en pleine crise d’adolescence, il faut avoir l’air d’un Caïd dans ce milieu là… J’étais déjà relativement bien construit à l’époque et je plaisais beaucoup aux filles. Il faut aussi avouer que trainer avec la bande la plus redoutée du coin les rendaient folles. Elles aussi elles devaient sortir du lot et malheureusement, à cette période de la vie, ce n’était pas grâce aux bonnes notes que l’ont parvenait à mener une vie stable… C’est pour la suite que ça importe les bons résultats. A l’heure d’aujourd’hui, je ne peux pas dire que je regrette mon comportement car je sais que je n’avais pas vraiment le choix mais je suis tout de même contraint de bosser en tant que serveur dans une boite. Heureusement, j’ai été embauché par un ami à moi, il m’a bien pistonné c’est vrai mais je donne tous ce que j’ai pour préserver ce poste, cette chance qui c’est offerte à moi… Travailler dans une boite de strip-tease réputée et très appréciée, ce n’est pas donné à tous les anciens loubards n’est-ce pas ?

Je connais le Kartel oui, j'ai faillit y postuler en tant que Macs, auprès de Càllypso mais j'ai préféré accepté la proposition de Tyler, lorsqu'il m'invita à devenir l'un des serveurs de sa boite de strip-tease. Je pense que j'ai fait le bon choix mais je reste curieux vis-à-vis de ce trafic dont tout le monde parle aujourd'hui...

Je suis né dans une belle ville du nom de Don Benito en Espagne. Je suis l’ainée avec mon frère jumeau, Alonzo d’une grande famille puisque je possède 3 frères et 2 sœurs. Je crois et mon frère également que nous n’étions pas désirés à la base et puis, mes parents ont du prendre goût aux bénéfices qu’ils faisant en ayant de nombreux enfant. Vous l’aurez compris, mes parents n’étaient pas aimants, loin de là. Ceci m’a toujours contrarié à l’inverse d’Alonzo qui ne cessait de me dire de les comprendre. Moi à l’époque, j’avais besoin d’être aimée, un point c’est tout. C’est probablement pour ça que j’ai été séduite par le strip tease. J’apprécie que l’on me regarde, j’aime séduire et être aimée et encore plus enviée. Aujourd’hui, j’en ai fait mon métier, que ça plaise où non à Alonzo, je suis en âge de faire ma vie comme il est en âge de faire la sienne après tout.

Je n'ai jamais entendu parlé du Kartel et à vrai dire, ça ne m'interesse pas plus que ça... Mais qui sait? Peut être qu'un jour j'en saurais plus à cesujet mais honnêtement, ce qui se passe en dehors de la boite n'est pas important pour moi...

Je suis né à Amsterdam, j’y ai toujours vécut pauvre puisque mes parents l’étaient. J’ai tout de même bénéficié de beaucoup d’amour auprès d’eux, étant fille unique. Cependant, lorsque j’était en cours et que je voyais mes amis profiter des plaisirs de la vie, cela me donna envie de cesser les études et de me trouver un travail. Je renonçais donc à mes études à l’âge de dix-huit ans pile. Je postulais en tant que femme de ménage puis j’enchaînais avec le métier de caissière jusqu’à ce que tout ces petits jobs ne me lasse. Je n’étais pas épanouie, j’avais besoin de faire la fête alors je postulais en tant que danseuse. C’est ma passion depuis toute petite. Lorsque mes parents me refusaient la nouvelle technologie à la mode, par manque d’argent, je m’enfermais dans ma chambre et je dansais au rythme de la musique. Ça ne coûtait pas cher et c’était amusant ! Je fis beaucoup de voyage avant de m’établir en Virginie ou je trouvais un poste fiable : strip teaseuse dans une boite de strip tease réputée ! ça fait quelques années que j’y travail et à vrai dire, je suis à présent épanouie…

J'en ai entendu parlé et je refuse d'en entendre parler de nouveau. il s'y passe des horreurs, j'en suis persuadée et je ne veux pas être mêlée à cette drôle d'affaire...

Je suis née il y a 21 ans de ça à Los Angeles auprès de mon père qui m’a toujours élevé seul. Il avait malgré tout des revenus plutôt aisé puisqu’il dirigeait son propre bar à Los Angeles. Un bar très réputé d’ailleurs. J’ai toujours été attiré par le monde de la nuit et j’ai une sociabilité hors du commun. Je dois avouer que c’est normal, moi qui passais le plus clair de mon temps au bar auprès de mon père, derrière le comptoir à servir les clients. Je n’étais qu’adolescente à l’époque et pourtant, il faut croire que j’étais prédisposée à faire ce métier dans ma vie future. Et puis, c’est ce que j’ai toujours voulu d’ailleurs. Je fus embauchée en tant que Barmaid dans le bar de mon père à l’âge de dix-huit ans et puis, j’en ai eu ras le bol d’être pistonnée, je voulais faire mes preuves alors je décidais d’ouvrir mon propre bar. A Los Angeles, c’était sans espoir ! Déjà, je ne voulais pas faire concurrence à mon père et le secteur était bouché de toute façon. Je m’installais finalement en Virginie et j’embauchais dès le départ quelques serveurs pour m’aider. Mon affaire tourne bien et je suis comblée…

Forcément, je connais l'existance de Kartel. Du moins, de nom... Je ne compte pas m'y frotter de trop près, de peur de m'attirer des ennuis, mais j'entends certains clients parler de cette organisation, des pauvres filles qui y travaillent et je dois avouer que ceci me peine beaucoup. J'aimerais pouvoir faire quelque chose pour y remédier mais soyons réaliste qu'est-ce que je peux y faire?

Je suis né en Israël mais c’est en France que j’ai passé la plus grande partie de mon enfance, pour ne pas dire la totalité de celle-ci. J’ai évolué dans un environnement tout ce qu’il y a de plus stable. Un père commercial et une mère vendeuse en mobilier. Les autres enfants n’avaient rien à m’envier, je ne roulais pas sur l’or mais mon estomac ne criait jamais famine pour autant. Au point même qu’un beau jour, mes parents décidèrent d’utiliser les économies qu’ils étaient parvenus à placer pour tout plaquer, direction New York. J’étais alors âgé d’une bonne quinzaine d’année et vous vous imaginez bien que c’est le rêve de tout adolescent de s’établir à New York ! C’était le mien tout du moins. Je n’ai donc jamais eus aucun remord de quitter la France ou j’ai grandis mais je restais et reste encore aujourd’hui, fier d’emporter avec moi mon léger accent français. Un atout de séduction certain. D’ailleurs, la femme de ma vie, c’est à New York que je l’ai rencontré et il paraitrait-même que je lui aurais fait un enfant. Toujours est-il que je n’en verrais jamais la couleur. Il n’en est pas question. Je refuse d’être père, les enfants, ce n’est vraiment pas pour moi. Lorsque j’ai tout plaqué, j’ai renoncé à mon travail, à mon appartement. Je ne suis pas quelqu’un de très stable, j’aime vivre ma vie au jour le jour et j’aime me laisser guider par mes pas. D’ailleurs, il y a cinq mois de ça, ceux-ci me menèrent jusqu’à Williamsburg, une petite ville sympathique dans laquelle j’ai décidé de m’établir, du moins, pour le moment.

Le Kartel ? Et bien, comme une grande partie de la population de Williamsburg, j’en ai entendu parler. En mal la plupart du temps et je dois avouer que je ne suis pas vraiment curieux de savoir ce qu’il s’y passe. Je connais les grandes lignes et c’est bien suffisant à mon goût.