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Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine

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Mary A. Schneider

Mary A. Schneider

. Messages : 25
. Date d'inscription : 07/01/2011
. Age : 34
. Localisation : Williamsburg, Virginie.
. Pseudo : Sauphies.


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. Travail: Lieutenant de police.
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Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Vide
MessageSujet: Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Icon_minitimeVen 7 Jan - 18:06


■ carte d'identité
Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Ffff5511
■ nom : Schneider.
■ prénom : Mary Alice.
■ sexe : Féminin.

■ date de naissance : Le 11 juillet 1984.
■ lieu de naissance : New York, Manhattan. États-Unis.


    ■ traits de caractère :
    ▬ autoritaire, bosseuse et dévouée à son travail.
    ▬ énergique, têtue et parfois arrogante.
    ▬ charismatique, mystérieuse et douce.
    ▬ indépendante, fragile et forte à la fois.
    ▬ très intelligente, observatrice et avenante.

    ■ casier judiciaire :
    Alice à un casier judiciaire vierge. C’est l’une des conditions indiscutables pour pouvoir rentrer dans la police.

    MA BELLE HISTOIRE, OU JUSTE MON CAUCHEMAR :

Cela se passait toujours comme ça; une affaire de mœurs, un truc banal en soit pour un agent d'un département adapté mais, pas pour elle. Tout remontait toujours à la surface. C'en était trop cette fois. Il était trois heures du matin et comme elle s’y attendait, Alice se réveilla en sursaut. "Ce n’est qu’un cauchemar, ce n’est qu’un putain de cauchemar, Alice !" se répéta-t-elle avec virulence de sa voix éraillée encore endormie, le teint blafard et le corps ruisselant de sueur. Quand elle se leva de son lit, ses longs cheveux blonds lui tombèrent dans le dos en une ligne légèrement dégradée, élégante. Elle était jolie Alice. C’était d’ailleurs ce qui la rendait si particulière aux yeux de ses collègues masculins - des machos, persuadés qu'elle n'était bonne qu'à ramener le café et faire des photocopies quand elle ne passait bien sûr, pas son temps à raconter des histoires de gonzesses à Yseult, la vieille commère bougonne du neuvième. Seulement, Mary Alice Schneider - Le Lieutenant Mary Alice Schneider, n'était pas seulement une belle plante. Du plomb dans la tête, elle en avait et bien plus que tout cette bande de bras cassés réunie. Certes, elle n'était pas aussi rude que ses hommes (qu'elle dirigeait à la baguette) mais c'était ça, sa force : faire sauter les préjugés et à New York, elle s'en était pas trop mal tiré. Il faisait chaud à Williamsburg ce soir là et Alice passa une main fébrile dans ses cheveux collés en nombre sur son front qui perlait ; elle était arrivée en Virginie il y avait à peine trois mois et malgré ses réticences, elle commençait à apprécier cette ville : New York ne lui manquait pas. Ses pas résonnants dans son appartement, Mary Alice posa ses doigts tremblants sur ses tempes. Pourquoi devait-elle prendre ces histoires à cœur ? Elle ne le devait pas, c’était interdit. N’empêche qu’elle était humaine et que cette affaire lui rappelait étrangement son histoire, celle qu’elle avait vécue il y a dix ans jour pour jour - peut-être était-ce aussi, la raison de son état alors qu'elle s'interdisait de ne serait-ce que d'y penser; c'était pourtant trop tard. Jetant un coup d’œil furtif par la fenêtre ouverte du living-room, la jeune femme marcha encore quelques secondes jusqu’au centre de la pièce et ferma les yeux, sous tension.

- Alice ! hurla-t-il alors que son groupe de copains gloussaient comme des fillettes le matin de Noël devant une nouvelle poupée particulièrement mignonne. Mary Alice se tourna vers ses amies qui l’avait accompagné pour recevoir son diplôme de fin d’année. Elle n’avait que 16 ans mais elle avait terminé major de sa promotion. On disait qu’elle était surdouée cependant Alice était d’une détermination sans limites et elle mettait son intelligence sur le compte du travail qu’elle fournissait et pas de ses talents innés - nombreux furent-ils. Ses parents avaient très bien réagit quand à six ans on leur annonça que leur fille était exceptionnelle. C'est vrai que ce n'était pas commun de remplir les grilles de sudoku de papy pendant le dîner de Thanksgiving alors que tout les autres s'extasiaient devant la taille effarante de la pauvre dinde que tonton Georges avait tué exprès pour l'occasion et que maman avait farcie avec toute sortes de trucs qui parait-il, étaient succulents. Jamais ils ne mirent la pression sur leur fille et c'est elle seule qui décida de suivre un parcours atypique pour une petite fille pas comme les autres; elle sauta des classes, participa à des concours et devint une fierté pour la famille. Cela n’avait pas toujours été facile d’être la plus jeune dans les classes dans lesquelles elle se trouvait, n’empêche que cette année - contrairement aux autres, tout c’était très bien déroulée; en réalité, Mary Alice n'avait jamais été la fille qu'on rêve d'avoir comme amie. Bien qu'intelligente, elle fut longtemps un vilain petit canard. Trop petite, un peu rondelette durant son enfance, son visage poupin était son seul salut. Cela changea quand elle eu treize ans. Ses seins devinrent magistralement plus gros, elle devint bien faite - bien que toujours minuscule et pulpeuse comme ces pin-up danoises dont son père était fou pendant sa propre adolescence. Au lycée, elle devint même populaire et vue comme la fille la plus charmante de son établissement, des gens l'appréciaient mais trop timide, Mary Alice restait seule. Mais cette année fut différente. Elle s’était fait de nombreuses amies qui l’adorait à cause de sa gentillesse et de sa simplicité (et qui voulaient toute avoir ses lèvres pleines et son sourire aux dents parfaitement alignées) et elle avait même un petit copain ! C’était d’ailleurs lui qui l’appelait, au loin. Il était de deux ans plus vieux qu’elle mais ce n’était pas un problème, tout le monde avait toujours été plus vieux que Mary Alice. Ils s’aimaient vraiment beaucoup, c’était ça l’important ! Il lui avait même offert un pendentif en argent qu'elle portait tout le temps, même pour dormir, pour être sûre de toujours sentir la présence de son amoureux. Alice n’était pas naïve, elle croyait juste en la bonté des gens comme lui avait apprit ses parents; de classe moyenne, ses parents l'avaient toujours choyée. Elle était leur unique fille et ils l'aimaient tellement. Alice avait vécue dans un environnement sain : son père écrivait des articles pour le New York Times sous un pseudonyme aux accents danois et sa mère était femme au foyer et s'occupait de sa fille à plein temps; elles se ressemblaient beaucoup. "Alice ! Mary Alice !" brailla le garçon alors que la jeune diplômée s’approcha d’eux d'un pas élégant. Ils étaient encore attifés de leurs toges rouge bordeaux et semblaient tous ivres, sans exceptions. Alice n’avait encore jamais vu Éric boire. Cela ne la choquait pas, à vrai dire, pas en cette occasion en tout cas mais elle n’appréciait pas réellement (Alice était pleine de contradictions, une vraie fille) et lui en parlerait plus tard. Éric et Alice était un couple ouvert, ils pouvaient parler de tout. Souriante, la jeune fille se mit au côté de son petit ami alors que lui, s’égosillait en la mettant tout contre son corps d'athlète. "Mon Alice ! Ma douce et délicieuse petite Alice !" Ses lèvres s’écrasèrent contre celles d’Alice qui, surprise, se sentie mal à l’aise. Il sentait l’alcool et la pression qu’il exerçait sur ses lèvres délicates n’était pas agréable. "Ton discours était super, chérie." Alice n’avait jamais été une jeune fille très libérée. Elle estimait que certaines choses devaient rester privées. Elle n’était pas coincée juste bien élevée et sa mère lui avait plusieurs fois répétée : "Ne te sens pas obligée de faire ce que tu ne veux pas". Alice n'avait jamais vraiment osé dire à sa mère qu'elle n'était plus vierge. Elle avait confiance en elle mais, jugeant cela trop personnel, elle n'en avait jamais parlé. Les badauds d'amis d'Éric rugirent comme des animaux en rut et leur non harmonieuse symphonie s'intensifia quand d’un coup Éric glissa sa main sous la jolie robe de Mary Alice achetée pour l’occasion. Éric connaissait les réticences de sa petite amie, habituellement, il respectait sa pudeur et c'était lui qui lui avait dit qu'il l'attendrait jusqu'à ce qu'elle soit prête - sa patience avait payée. S'empourprant face à son petite ami trop entreprenant, elle le repoussa d’ailleurs et Éric la retint violemment par les poignets. "Du Calme, ma douce. Hey ! Danny ! Qu‘est-ce que je te disais ? Une petite furie. Elle joue les saintes-nitouches mais, une fois dans un pieu, c‘est une vraie tigresse. C‘est pas vraie, Alice ? Et ses cuisses, Danny… si douces." Le Danny en question, Alice le connaissait comme tout le monde. Il faisait partie de l’équipe de football du lycée, tout comme Éric qui en était le capitaine. Ce garçon avait une réputation de coureur de jupons et il toisa Alice comme du bétail, se mit à sourire en coin, quelques sons et manières obscènes s'accompagnant à son allure fière et lança, la voix enrouée. "C’est toi qui l’dit ’Ric ! C’est difficile de juger avec tout ces froufrous." Ils se mirent à rire de nouveaux alors qu’Alice devint blême. Par une manœuvre habile, elle parvint à se défaire de l’étreinte d’ Éric qui riait à gorge déployée et se mit en tête de s’enfuir avant que malheur ne lui arrive. Seulement avant qu’elle n'eut le temps de le faire, ce dernier la rattrapa par sa robe d’organza noire et arracha son bustier, laissant apparaître une lingerie délicate. Lui ayant cassé le pendentif en argent qu'il lui avait offert, Alice regarda aux alentours mais ses amies avaient définitivement quitté les lieux. "Montre nous ta marchandise, Alice ! Tu ne veux tout de même pas me faire passer pour un menteur auprès de mon équipe, trésor ? Allez, enlève moi dont tout ça !" S’attaquant à son chignon élégant, Alice poussa un cri de souffrance à cause des épingles qui lui trituraient le crâne pendant qu'il tentait de la ramener devant son équipe saoule et hilare. Cela semblait les faire rire davantage, sa souffrance. Danny s'approcha d'elle et passa sa main dans les cheveux d'Alice qui le regarda, suppliante. Les mots ne purent sortir de sa bouche que déjà le jeune homme l'embrassa avec fougue  les autres se mettant à sa suite, attendant leur tour. Tous connu pour être plus que des sportifs sans cervelles, aucun d’eux ne daigna s’inquiéter des répercussions que cela pourrait avoir sur la jeune fille quand chacun leur tour, alors qu’ils étaient nombreux, la forcèrent à faire des choses qu’elle ne contrôlait absolument pas; massacrant sa dignité, bousillant sa destinée.

Au milieu de son salon, Alice rouvrit les yeux. Ce n’était pas bien de ressasser le passé pas dans ses conditions. Cet évènement faisait partie d’elle et si une affaire de viol sur mineure devait la ramener à ses démons, soit. Elle ferait avec. Cela faisait des années qu’elle vivait avec alors à quoi bon faire comme si rien ne c’était passé ? Tout ça avait gâché sa vie, mit en péril les couples qu’elle avait formé avec plusieurs hommes Il était certain que, mise à part son thérapeute, personne ne devait savoir - elle gardait ça pour elle, ne voulant être victimisée, elle savait comment cela fonctionnait - mais elle ne devait pas les occulter. C’était ce qui lui avait forgé le caractère après tout, l’avait formé à son métier qu‘elle le veuille ou non. Se dirigeant vers la salle de bain, la jeune femme fit couler le robinet d’eau froide du lavabo et se rafraîchit le visage à coup de grandes eaux puis quand elle releva la tête, ses yeux croisèrent son reflet dans le miroir. Ce reflet qu’elle avait apprit à accepter parce que cette histoire n’était pas de sa faute. Ces garçons avaient profité d’elle, elle n’y pouvait rien. Elle n’avait jamais remit cela en doute. Alice savait que son comportement était irréprochable à cette époque, c’était ça le plus difficile à avaler. Toutefois, elle se sentait coupable d’une chose. Sans s’attarder davantage, elle se tourna et secoua la tête pour chasser ses pensées puis retourna se coucher, le cœur lourd en sachant pertinemment qu’elle ne pourrait pas s’endormir.

Le carrelage du couloir était froid. Ses reins la faisait tellement souffrir et ce goût horrible dans la bouche - Alice serra les dents, le souffle court. Un bruit de bouteille qu’on éclate sur le sol retentit, elle sursauta, sous le choc quand des rires rauques se firent entendre ainsi que des sifflements et des fanfaronnades. Combien de temps c’était-il écoulé depuis le moment où Éric l’avait appelé ? Deux, trois heures ? La jeune fille fixa le plafond, pas vraiment consciente. L’un des néons clignotait dangereusement comme un appel d’urgence. Elle n’avait pas pleuré. Du moins, elle ne s’en souvenait plus. Sa gorge était tellement douloureuse, sèche. Était-ce à cause de ses lamentations ? Elle ne préférait pas y penser. Se hissant sur les paumes de ses mains, Alice plissa les yeux à cause de la lumière qui l’aveuglait; elle les voyait de loin, tourner à l’angle du couloir, satisfaits. Ils l’avaient laissés ici, comme une moins que rien. Comme une pute. Sa robe était déchirée de partout et elle saignait à plusieurs endroit, sa tête menaçait d‘exploser. Sa bouche était éraflée et douloureuse, ses ongles brisés et ensanglantés. Sans qu’elle ne puisse faire quelque chose, elle regarda de part et d’autre du couloir. Ce couloir, elle l’avait traversé tellement de fois que jamais elle ne serait imaginer vivre le moment le plus atroce de toute son existence. Elle se revoyait le franchir son premier jour au lycée. Cette fille brillante, ouverte et gentille. Trop gentille. Des larmes se mirent à couler puis quelques sanglots étouffés surgirent. Il n’y avait plus personnes, elle en était persuadée et pressée de quitter les lieux, elle se leva avec peine, sa magnifique robe maintenant en lambeaux. Des douleurs lui parcourait le corps, elle se sentait souillée puis réalisant que tout ça n’était pas un cauchemar, elle se mit à courir pour échapper à ce couloir.

Il ne faisait pas froid à New York. D’ailleurs, ces derniers jours l’on avait relevé des piques de chaleur importantes dans la Grosse Pomme. Les gens sortaient en shorts et spartiates, les hommes d’affaire délaissaient leurs cravates trop strictes, c’était plaisant de voir ce côté de New York. Bien que le froid ne fut pas le souci principal d’Alice qui errait dans les rues animées, elle frissonna tout de même. Bien qu’elle fut choquée, elle savait exactement où elle était : L’Upper East Side. Quand elle traversa une ruelle sombre, elle ne fut bizarrement pas apeurée : elle se savait près de chez elle, derrière ses grands immeubles chic qu‘elle avait eu la chance de côtoyer plusieurs fois et qu‘elle n‘aimait pas. Ce n‘était pas son milieu, elle ne s‘y sentait pas à l‘aise pas comme son père qui se sentait comme un lion dans l‘arène, son côté bourgeois ressortait, cela effarait Alice. Les joues ruisselantes de larmes, mêlées au sang, elle tourna l’angle d’une rue. Pourquoi cela lui était-elle arrivée à elle ? Elle aurait dû s’enfuir, pourquoi avait-elle assez stupide pour rester de glace ? Une sirène stridente lui écorcha les oreilles et ses mains se plaquèrent sur sa bouche. En face, une dizaine de voitures de police étaient stationnées devant chez elle - une simple maison de banlieue classique, bien entretenue et attrayante. Des agents de police semblaient choqués; il lui sembla remarquer un policier dégobiller dans l’allée de bégonias qu’affectionnait sa mère. Sans pouvoir faire que se soit, Mary Alice resta devant ce spectacle affligeant qui s’offrait à elle et baissa le regard sur l’asphalte qui s’étalait à ses pieds; ses yeux croisèrent le cadran de sa montre intacte. Elle leva légèrement le bras pour jeter un coup d’œil à l’heure, plus par habitude que par curiosité : une heure. Il ne c’était écoulé qu’une seule et unique petite heure depuis qu’Éric l’avait interpellé. Une heure qui l’avait chamboulée. Qui avait tout chamboulée.

Mary Alice fixa le plafond de sa chambre plongée dans l’obscurité. Un meurtre. Un coup de poignard dans le dos. C’était ce qu’en avait conclut la police. Une espèce de crime crapuleux alors que l’on avait absolument rien volé dans la maison (qui ne contenait pas des tas d‘objets de valeurs mise à part les trophées de son père). C’était vrai que depuis le divorce d’avec son père, sa mère s’adonnait à quelques hobbies comme le poker et autre jeux d‘argent - un comble, eux qui avaient toujours été modeste mais heureux, cela va sans dire. Alice n’avait jamais rien vu de mal à ça, c’était une femme raisonnable et Alice voyait en sa nouvelle passion, un moyen d’oublier son père. Elle lui pardonnait aisément. Elle se retourna et posa la tête sur son bras replié et moite. Elle s’en était tellement voulu d’être arrivée trop tard ! Si elle s’était enfuie peut-être que. C’était toujours la même histoire. Soupirant bruyamment, elle se remémora la façon dont les policiers lui avait apprit la nouvelle. Ils avaient été doux, professionnels. Bizarrement, Alice n’avait pas parlé de son agression. Elle n’avait même pas porté plainte alors qu’il semblait évident que quand les inspecteurs l’interrogèrent, elle avait subit une agression mais la jeune fille leur avait fait croire à une sorte de bizutage de fin de lycée (elle avait toujours été habile dans le mensonge) et ils l’avaient cru. Bon sang. Sa mère lui manquait terriblement. Alice avait choisit de vivre avec Agata plutôt qu’avec Jette parce qu’elle avait toujours été plus à l’aise avec celle-ci, qu‘elle l‘avait élevée durant seize ans seule, sans relâche. Elle se cramponnait à son rôle de mère si fort que cela faisait plaisir à Alice d’être sa raison de vivre, son univers. Évidemment qu’elle aimait son père mais son alcoolisme avait fait qu’ils s’étaient éloignés - officiellement par manque de temps, officieusement pour divergence de point de vue et puis depuis son licenciement, il était devenue fermé, agressif, Alice n’aimait pas ça. Bref, il arrivait parfois à Mary Alice de penser à la réaction de sa mère quant à son viol : "Tu aurais dû porter plainte." lui aurait-elle dit ou n'était-ce que l'écho de ses pensées qui la torturait ? Oui, elle aurait dû. Au lieu de ça, elle avait préféré occulter, ignorer et garder leur honneurs intactes à ceux qui l’avait fait tant souffrir durant cette heure, dans ce couloir. Un simple doigt posé sur une gâchette aurait suffit, cela lui aurait prit en tout - à elle, femme bafouée au destin brisé - qu'une minute. Mais non, elle n'avait rien fait, personne n’était au courant bien sûr de ce détail sordide de sa vie. Être flic et victime à la fois, ce n’était pas commun. Si elle avait entendue son histoire dans la bouche de quelqu’un d’autre, elle aurait immédiatement pensé que la fille en question était idiote mais elle ne se savait pas idiote, elle était saine d’esprit et intelligente, trop intelligente; juste animée par un désir de se protéger. Ses paupières s’alourdirent. Aujourd’hui, son seul but était d’être un bon lieutenant, ce qu’elle était, c’était indéniable. Elle voulait mettre le ou les responsables de la mort de sa mère derrière les barreaux. Des années plus tard, elle estimait que cela avait été une erreur de ne pas parler de son viol à ceux qui l'avait récupéré, le soir de la mort de sa mère. Seulement aujourd'hui, le délais de prescription était dépassé et se forçant à ne plus y penser, obligée de vivre avec, elle s'endormit.

    LE KARTEL, TOUTE MA VIE OU JUSTE L'INCONNU :

Déjà quand elle travaillait au New York City Police Department (NYPD) à la douzième brigade des homicides, Alice avait entendue parler du Kartel de prostitution, de Williamsburg en Virginie. Cela l’avait interpellée mais, à vrai dire elle n’était pas en charge de ce genre d’affaires et même si elle déplorait cet écœurant trafic, elle n’aurait sans doutes pas pu y faire grand-chose. Aujourd’hui, c’est différent. Depuis trois mois, elle est membre d’une unité similaire à celle qu’elle a connue à New York (bien que nettement moins performante et manquant cruellement de moyens) toutefois, de nombreuses affaires dont elle est en charge prennent source au cœur du Kartel. Aussi, elle c’est mise en tête de sortir quelques membres de cette organisation déplorable. Elle fait cavalier seul et n’a même pas mit ses supérieurs au courant mais, s’il le fallait elle risquerait sa vie pour sauver le peu de dignité qui reste à ceux qui n’ont eu d’autres choix que de rejoindre ce temple du vice et de la perversion. Elle est donc au courant de tout ce qui se trame autours du Kartel et elle agira en temps voulu. En attendant, elle ne fait qu’enquêter et rassembler le plus d’informations possible sur les personnes qui tirent les ficelles de tout ça.

    ET TOI DERRIÈRE TON ÉCRAN D'ORDINATEUR :


    ■ prénom/pseudo : Sophie/Sauphies.
    ■ âge :] 20 ans.
    ■ avatar utilisé : Scarlett Johansson.
    ■ où as-tu découvert le forum : Grâce à Carl/Neal.
    ■ comment le trouves-tu : Génial ! J'aime beaucoup le contexte et les poste-vacants qui y sont proposés !
    ■ autres : Je ne tague jamais mes créations alors, s'il vous vient l'idée d'emprunter, créditez.
    ■ code du règlement : OK by Neal


Dernière édition par Mary A. Schneider le Ven 7 Jan - 18:16, édité 1 fois
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Jake Taylor

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MessageSujet: Re: Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Icon_minitimeVen 7 Jan - 18:14

Bienvenue (: Je suis tellement contente de te voir ici, mais ça tu le sais déjà *SBAFF
Histoire superbe, j'ai été tenue en haleine tout le long, bien que je connaisse déjà un peu la miss, ce que tu as écris m'a jeté par terre, bref, j'adore ta plume x)

Tu es évidement validée, tu peux aller faire des demandes de lien/sujet, parce que Carl veut absolument un lien hein x) et si tu as des questions, tu sais ou me trouver!!

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Mary A. Schneider

Mary A. Schneider

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MessageSujet: Re: Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Icon_minitimeVen 7 Jan - 18:17

Ah, je suis contente de m'être inscrite aussi, ça va me changer un peu http://junk-machine.
Merci pour la validation et le bienvenue et oui, j'y vais de ce pas ^^
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Francesca Escudero

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MessageSujet: Re: Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Icon_minitimeVen 7 Jan - 22:31

Bienvenue parmi nous!

Superbe fiche ! <3

J'espère que tu te plaira sur le forum ! ;D
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Mary A. Schneider

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MessageSujet: Re: Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Icon_minitimeVen 7 Jan - 23:27

Merci Fransceca http://junk-machine.
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Cassidy Standford

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MessageSujet: Re: Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Icon_minitimeVen 7 Jan - 23:28

Bienvenue parmi nous cheers
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Mary A. Schneider

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MessageSujet: Re: Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Icon_minitimeVen 7 Jan - 23:38

Merci Cassidy !
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MessageSujet: Re: Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Mary Alice Schneider __ I'm the tragedy and the heroine Icon_minitime

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